Achat de miel en Normandie : choisir un apiculteur responsable

miel

Publié le : 05 août 20225 mins de lecture

Tout comme les autres branches d’activités dans le secteur de l’agriculture, l’élevage des abeilles en Normandie doit se conformer à certaines normes. Ces dernières ont été élaborées dans le but d’offrir aux consommateurs du miel biologique tout en étant écologiquement responsable. Ainsi, pour consommer des produits biologiques, les consommateurs doivent sélectionner soigneusement l’apiculteur qui accorde une grande importance dans la sauvegarde de l’espèce.

Un produit issu de l’apiculteur responsable : le miel biologique de Normandie

La consommation de miel par le français excède considérablement la production nationale, équivalant à 1,3 kg de miel en une seconde, soit 40 000 tonnes annuellement. Le miel biologique est celui qui est tout à fait original et est principalement conforme aux lois sur la biodiversité locale. Il s’agit du miel provenant de la miellerie « rationnelle et écologiquement responsable » de l’apiculteur. Ainsi, cette personne sensible au mot « bio » pense avant tout au respect des abeilles, mais aussi à la protection de leur espèce. Cependant, respecter la nature n’est pas forcément la préoccupation de tous les apiculteurs. Leur miel est parfois issu d’abeilles allochtones et d’abeilles exogènes. Les consommateurs qui n’ont pas d’expérience en matière d’apiculture ne perçoivent pas ces détails. Toutefois, le recours à un apiculteur qui n’est pas doté de cette responsabilité vis-à-vis de la production de miel présente des traits primitifs dans l’extinction des abeilles. Ainsi, le consommateur devrait privilégier l’apiculteur en normandie. Néanmoins, il doit choisir celui qui respecte le cahier de charge et est responsable vis-à-vis de l’environnement.

Les normes relatives à l’apiculture biologique

Afin de respecter les principes de base de l’agriculture biologique, les apiculteurs doivent privilégier la présence de ruches dans des zones d’agriculture sauvage ou biologique. Il choisira le positionnement de son rucher pour éviter de butiner des cultures qui reçoivent des pesticides lors de la floraison. Les produits issus de ces plantes qui reçoivent des pesticides tout au long de la floraison ne peuvent pas être référencés à l’agriculture biologique. Cette norme de contrôle est notamment réalisée en dotant chaque rucher d’une carte IGN et en déclarant les risques liés à la localisation du rucher, ce qui offre plus d’efficacité à ce contrôle. Ce dernier couvre par ailleurs une zone d’un rayon d’au moins 1,5 km. L’analyse du pollen d’abeille du miel qui peut être contaminé par ces flores peut améliorer le contrôle. Le cycle de vie des abeilles exige que l’apiculture puisse accumuler des réserves suffisantes pour survivre à l’hiver. L’alimentation au miel est la règle. Dans des cas exceptionnels, lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir suffisamment du miel comestible qui provient de l’apiculture biologique, un substitut de miel peut être utilisé. Ces alternatives utilisent jusqu’à 7 kg de matière sèche par ruche et sont réparties sur deux hivers consécutifs. Pour les zones classiques de production de miel de sapin, l’apiculteur en Normandie peut utiliser jusqu’à 10 kg de matière sèche. Avec l’accord de l’organisme certificateur.

Les apiculteurs doivent se conformer aux critères des zones réglementées

Quant aux risques urbains et industriels, la section de l’agriculture biologique du conseil national d’étiquetage et d’authentification des aliments et des produits élabore des critères d’urbanisme pour déterminer les zones réglementaires. En s’appuyant sur tous les renseignements accessibles et irréfutables, la gestion de la cartographie entre les professionnels et les organismes d’accréditation est assurée selon une méthode précise. La section « Agriculture biologique » du conseil national de l’étiquetage et de la certification agricole et alimentaire détermine les paramètres utilisés pour évaluer le risque, et établir les critères pour les zones réglementées. Les ruchers biologiques doivent être situés à au moins 3 km de ces secteurs. Pour être éligible à la certification « Apiculture Biologique », la production de propolis, de pollen, de miel de ruche, de miel en brèche, de mélanges de miel et de gelée royale doit être issue de plantes sauvages. Elle doit aussi provenir de l’agriculture biologique et respecter la norme sur les produits. En ce qui concerne les ruches, elles doivent être fabriquées à partir de matières naturelles ou neutres. La protection de ces matières doit se faire également de manière neutre pour l’environnement. Les protections construites à partir de créosotes, des carbonylés et de tout autre produit susceptible de contaminer l’environnement ou les produits en nid d’abeille sont interdites. Les ruches en bois sont trempées dans de la cire de microcristalline de 135° à 150° C.

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